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ROMANTISME FLAMAND. D'OÙ VENONS-NOUS ?

  • Dominique Neirynck
  • 26 févr.
  • 10 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 5 jours

Nos origines 4

Nord(s), Flandre(s), Plats-Pays... 1750-2000 : notre héritage. 19e siècle : naissance du Mouvement flamand… romantisme, écriture, poésie, journalisme. Et nouvelles écoles en peinture et littérature.

À Guido Gezelle, Frans Van Cauwelaert. Ils ont permis la réacquisition de la conscience flamande, par l'écriture, la poésie, l'ouverture d'esprit, la modernité


L’article précédent, consacré à la Renaissance et au Siècle d’Or de nos Pays-Bas, de 1500 à 1750, se termine sur le ravage des Pays-Bas du Sud par les Etats-Nations Espagne et France au cours des 2 derniers tiers du 17e siècle, après la mort d’Isabelle. En 2 temps : l’annexion sanglante du futur Nord-Pas-de-Calais par la France (1635-1678), qui détruit la région ; l’effondrement qui suit au 18e siècle et aboutit à la création de la Belgique francophone en 1830, qui fait à son tour naître "De Vlaamse Beweging" (Le Mouvement Flamand). Lancé dans un esprit romantique par des intellectuels, des artistes, des prêtres, des écrivains, notamment Hendrik Conscience, Albrecht Rodenbach et Guido Gezelle.


Le romantisme du "Vlaamse Beweging" - Mouvement Flamand,

aux 3 marques : identité, tolérance, pensée sociale

"De flamingant ne me traitez, être Flamand c'est dur assez" : le chanteur et poète Wannes Van de Velde

Lorsque la Belgique se crée en 1830, tout comme dans le Nord de la France à partir de Louis XIV, le français est imposé et devient la langue de la nouvelle élite. Mais la population, en Flandre, continue à parler néerlandais sous sa forme flamande, qui se scinde en dialectes locaux, dont le westvlaemsch pour le Westhoeck (Nord de la France et West-Vlaanderen en Belgique). Un immense mouvement romantique, surtout culturel et littéraire, s’empare de la Flandre après la création de la Belgique. C’est ce qu’on appellera le Vlaamse Beweging - Mouvement flamand. Il est mené d’abord par des prêtres, des intellectuels, des universitaires. 2 personnalités le lancent :

  • Le philologue Jan-Frans Willems (Boechout 1793 - Gand-Gent 1846) : philologue, il participe à l’unification des formes du néerlandais utilisées alors en Belgique et aux Pays-Bas. Premier néerlandophone à entrer, en 1835, à l’Académie Royale des Sciences de Belgique, il est considéré comme le fondateur du Vlaamse Beweging, sur ces valeurs : tolérance, libéralisme, promotion du néerlandais. Il est enterré au cimetière Campo Santo de Sint-Amandsberg, près de Gent-Gand). En 1851 le Willemfonds, d’esprit libéral, est créé sous forme de fondation pour promouvoir le néerlandais par la diffusion de livres, la création de bibliothèques, les cours.

  • L’universitaire Jan-Baptist David (Lierre 1801 - Louvain-Leuven 1886) : formé par Willems, il devient chanoine et enseigne à la Katholieke Universiteit Leuven - Université Catholique de Louvain). En 1875, le Davidsfonds, d’esprit catholique, est créé, avec les mêmes objectifs que le Willemfonds, mais doté d’une puissante maison d’édition. Jan-Baptist David repose dans la Abdij van 't Park (Abbaye du Parc), l’une des plus anciennes d’Europe, fondée en 1129 à Heverlee, près de Louvain-Leuven.


3 écrivains, issus de la bourgeoisie, structurent le mouvement :

Hendrik Conscience, Guido Gezelle, Albrecht Rodenbach

Suivent 3 écrivains :

  • L’auteur d’épopée Hendrik Conscience (Anvers-Antwerpen1812 - Ixelles-Bruxelles 1883), écrivain (fils d’un Français devenu Anversois). Il fait paraître De Leeuw van Vlaanderen - Le Lion de Flandre, en 1838, immense épopée flamande historique. Il est enterré au cimetière Antwerpen Schoonselhof, à Hoboken, près d’Antwerpen-Anvers.

  • Le poète Guido Gezelle (Bruges-Brugge 1830 - Bruges-Brugge 1899), poète, prêtre, profondément Brugeois. Comme Conscience, il connait une vie d’abord difficile, avant d’être reconnu comme un très grand auteur. Il écrit ses premiers poèmes, en westvlaemsch (dialecte flamand de l’ouest, le même que celui parlé dans le nord de la France), pour ses élèves de collège, afin de lutter contre le mépris dans lequel le flamand est tenu. Tour à tour enseignant et prêtre de terrain, il sera sanctionné par la hiérarchie de l’église pour ses prises de position en faveur du prolétariat flamand. Sa maison natale est devenue le Gezellemuseum (Rolweg 64). Gezelle déclenche une rupture dans la poésie flamande, comme Verlaine en France : il ouvre la voie à la poésie flamande moderne, abondante, comme le montre la lecture des magazines "Ons Erfdeel", "Septentrion", ou du site internet de Jozef Deleu, "Het Liegend Konijn". Le philologue et écrivain (essayiste, poète, romancier) et exceptionnel traducteur Paul Claes parle d’une poésie "virtuose (…) : harmonie, rythme et plastique y rivalisent dans un lyrisme sublime". Paul Claes (né en 1943 à Louvain), qui a notamment traduit en néerlandais Gérard de Nerval, Mallarmé, James Joyce, Rilke, est le meilleur et le plus subtil traducteur de la poésie de Gezelle, qui en français se met à sonner comme du Verlaine ; Paul Claes est à même de traduire les textes les plus difficiles en anglais, en néerlandais, en français, dans n’importe quel sens ! A lire : La Fleur, paru chez l'éditeur anversois Via Libra en 2011 (27 poèmes traduits en français par Paul Claes), et Un compagnon pour toutes les saisons, paru chez l'éditeur marseillais Editions Autres Temps en 1999 (94 poèmes traduits en français par la poétesse et traductrice Liliane Wouters). Guido Gezelle repose au cimetière de Steenbrugge, près de Brugge-Bruges.

  • Le poète et parolier Albrecht Rodenbach (Roulers-Roeselaere1856 - Roulers-Roeselaere 1880) : pourtant mort de tuberculose à seulement 23 ans, Rodenbach influence fortement le Vlaamse Beweging. Elève de Hugo Verriest à Roeselaere-Roulers, il structure le mouvement étudiant flamand, dont sont issues les structures étudiantes ou de jeunesse actuelles en Flandre. Très influencé par Hendrik Conscience, il produit de nombreux poèmes et chants étudiants, dans la veine romantique. Albrecht Rodenbach repose au cimetière de Roeselaere-Roulers.

2 poèmes de Guido Gezelle, tirés du recueil “La Fleur” (27 poèmes traduits en français par Paul Claes), paru chez Via Libra à Anvers (Antwerpen) en 2011 :


TRANEN

LARMES


‘t Is nevelkoud,

en, ’s halfvoornoens, nog

duister in de lanen ;

de boomen, die ‘k

nog nauwlijks zien kan,

weenen dikke tranen.

Ce froid brouillard

de matinée

obscurcit la route ;

les arbres à

peine visibles

pleurent goutte à goutte.

’t En regent niet,

maar ’t zeevert… van die

fijngezichte, natte

schiervatbaarheid,

die stof gelijkt, en

wolke en wulle en watte.

Il ne pleut pas

mais il bavote…

bruine délicate,

poussiéreuse et

presque palpable

de duvet, d’ouate.


’t Is aschgrauw al

beneên, omhooge, in

’t veld en langs de lanen :

de boomen, die ‘k

nog nauwlijks zien kan,

weenen dikke tranen.

En bas, en haut,

tout est de cendre,

aux champs, sur la route ;

les arbres à

peine visibles

pleurent goutte à goutte.


3 personnalités issues du monde étudiant développent le mouvement,

dont Frans Van Cauwelaert

Ces artistes issus de la bourgeoisie sont relayés, au cours du dernier tiers du 19e siècle, par des personnalités issues du milieu étudiant, comme :

  • Le prêtre Hugo Verriest (1840-1922) : élève de Guido Gezelle puis prêtre de terrain, il propage avec succès le néerlandais dans tout l’enseignement en Flandre. Il repose contre l’église de Ingooigem, près de Courtrai (Kortrijk).

  • Le socialiste et européaniste August Vermeylen (1872-1945) : Docteur de l’ULB (Université Libre de Bruxelles), il sera Sénateur socialiste belge, Professeur en histoire de l’art et littérature néerlandaise, d’abord à l’ULB puis à la Rijksuniversiteit Gent - Université de Gand. Il en est le 1er Recteur, en 1930, lorsqu’elle devient néerlandophone. Il aura influencé la Flandre, avant la 1re Guerre mondiale, dans un esprit de promotion culturelle et économique, profondément européen. Sa formule est : "Om iets te zijn moeten wij Vlamingen zijn. Wij willen Vlamingen zijn, om Europeërs te worden" ("Pour peser, soyons Flamands. Nous voulons être Flamands pour devenir Européens"). Dès 1895 il fait paraître Kritiek der Vlaamse Beweging, une critique du mouvement Flamand en faveur de l’ouverture. Il existe un Vermeylenfonds, fondation culturelle à tendance socialiste.


Frans Cauwelaert fonde le quotidien "De Standaard", et initie le développement du port d'Anvers (Antwerpen) vers le nord

Frans Van Cauwelaert (1880 - Anvers-Antwerpen 1961) : personnalité hors du commun, il est à l’origine de l’initiative de néerlandiser l’Université de Gand. Il s’oppose à l’occupation allemande de la 1re Guerre mondiale et à toute collaboration, et rejoint les Pays-Bas. Dès 1918 il crée ce qui sera pendant 1 siècle le principal titre de presse quotidienne de Flandre, De Standaard. Souvent Ministre, Bourgmestre d’Anvers (Antwerpen), il lance le développement du port vers le nord. Au cours de la 2e Guerre mondiale, certains membres du Vlaamse Beweging se tourneront vers une collaboration ouverte avec les nazis, comme les prêtres Cyriel Verschaeve en Flandre belge, ou Jean-Marie Gantois en Flandre française. Frans Van Cauwelaert, à l’inverse, émigre à New York le temps de la 2e Guerre mondiale. En 1951, après l’abdication du Roi Léopold III du fait de son comportement pendant la guerre, c’est dans les mains de Frans Van Cauwelaert que le Roi Baudouin prête serment.


Le "Vlaamse Beweging" a réussi : le néerlandais est reconnu

De la fin du 19e siècle à la fin du 20e siècle, les lois belges évoluent vers la reconnaissance du néerlandais en Flandre. Aujourd’hui c’est la langue de 20 millions de Flamands belges et de Néerlandais. En 1988, la Belgique devient un Etat fédéral, avec 3 régions : la Flandre, la Wallonie, Bruxelles. En France, le flamand, encore parlé par 250000 personnes à la sortie de la 2e Guerre mondiale, mettra 50 ans à mourir lentement. Avec pour corollaire la perte du lien avec notre histoire, avec un univers musical et littéraire de premier ordre et la disparition de cette force qu’est le bilinguisme.


Une nouvelle génération de peintres et sculpteurs

Tous ces peintres sont également de très grands sculpteurs :

  • James Ensor. Ensor (Oostende 1860 - Oostende 1949) refusera toute école ; il est probablement le plus grand expressionniste flamand. Il cesse de peindre jeune mais laisse une production puissante et originale.

  • Sint-Martens-Latemse Scholen - Ecole de Sint-Martens-Latem : Constant Permeke, Albert Servaes. Du nom d’un village au sud de Gand (Gent), sur la Lys, l’école regroupe une trentaine de peintres, répartis en 4 groupes successifs, de 1875 à 2000. Le dernière peintre encore vivante en 2019 est Lea Vanderstraeten, née en 1929. Constant Permeke (1886-1952) et Albert Servaes (1883-1966) font partie du 2e groupe ; ils symbolisent aussi le mouvement expressionniste flamand. Ce seront les grands influenceurs du peintre Arthur Van Hecke (cf. mon article consacré à ce dernier).

  • Rik Wouters. Wouters (Malines-Mechelen1882 - Amsterdam 1916) est un fauviste. Il meurt à 33 ans d’un cancer, après une courte vie fusionnelle avec Nel, sa muse, son modèle, son épouse.


Un art nouveau, le roman graphique : Frans Masereel

Frans Masereel naît en 1889 à Blankenberge, sera formé dans les écoles d’art de Gent-Gand et meurt en 1972 à Avignon. Il est enterré au cimetière Campo Santo de Sint-Amandsberg, près de Gent-Gand. Il crée une nouvelle forme d’expression, à la croisée de la gravure, de l’illustration, du roman. Le roman graphique est une bande dessinée longue pour adultes. Sa production, tout en noir en blanc, marquera le monde artistique par sa force d’engagement politique (gauche humaniste libertaire), sa créativité, sa nouveauté. Ses titres principaux sont Mon livre d’heures, 25 images de la passion d’un homme, Le soleil, L’œuvre. Il sera l’ami du peintre et caricaturiste allemand George Grosz, de l’écrivain et dramaturge autrichien Stefan Zweig, de l’écrivain et Prix Nobel français Romain Rolland. Le Frans Masereel Centrum se touve en Flandre, à Kasterlee.


Littérature : Charles Decoster fait connaître Tyl l’Espiègle au monde

Charles Decoster (Munich 1827 - Ixelles-Bruxelles 1879) est francophone. Il est enterré au cimetière d’Ixelles, dans Bruxelles. Son principal écrit, fresque d’histoire, de mythologie, de liberté, dans la ligne de Rabelais, est La Légende et les Aventures héroïques, joyeuses et glorieuses d'Ulenspiegel et de Lamme Goedzak au pays de Flandres et ailleurs, qu’on nomme généralement La légende d’Ulenspiegel. Il sera diffusé dans le monde entier. Joris Ivens (le mari de Marceline Loridan) et Gérard Philippe adaptent le roman pour la télévision en 1956, avec Jean Vilar, Jean Carmet (tout jeune).


1976-1978 : je lance une revue régionale tirée à 1000 exemplaires, avec le titre en hommage à Charles Decoster. Ici un numéro illustré amicalement par Arthur Van Hecke.
1976-1978 : je lance une revue régionale tirée à 1000 exemplaires, avec le titre en hommage à Charles Decoster. Ici un numéro illustré amicalement par Arthur Van Hecke.

Louise de Hem, portraitiste flamande

Cas atypique dans la peinture, Louise de Hem naît à Ypres (Ieper) en 1866 et meurt à Bruxelles (précisément à Forest) en 1922. Elle est formée à Paris par le graveur et peintre Benjamin-Constant. Elle retourne ensuite à Ypres (Ieper), puis réside à Forest et fait une carrière de portraitiste mondaine et bénéficie de nombreuses commandes. Le Yper Museum possède 90 de ses toiles. Elle se fera construire une des très belles maisons art déco de Bruxelles, avec son atelier, au 15 rue Darwin à Forest. https://www.ypermuseum.be/werken-louise


Photographie : le phénomène hollandais Ed Van der Elsken, fondateur de la photo de rue, assimilable au romantisme flamand ?

Ed Van der Elsken est le plus grand photographe néerlandais de l’histoire. Il couvre la seconde moitié du 20e siècle. Il est l’auteur de 20 livres, dont le célèbre Une histoire d'amour à Saint-Germain des Prés. Que Patti Smith découvre en prenant le bus pour partir à New York et qui la marquera profondément. Né en 1925 à Amsterdam, il vivra longtemps à Saint-Germain des Prés, rue Guisarde. Loin du vedettariat naissant qui caractérise aussi le quartier à l’époque, il saisit, en rupture avec la photo pratiquée auparavant, les scènes de rue autour de sa bande d’amis, autour de sa muse, l’artiste australienne Vali Myers (1930-2003). Pendant 40 ans il cherche à “immortaliser des gens comme moi”. Il meurt le 28 décembre 1990 et est enterré au cimetière de la Grote Kerk de Edam. Nan Goldin : “Lorsque j’ai découvert le livre Love on the left Bank - Une histoire d'amour à Saint-Germain des Prés, j’ai compris que j’avais trouvé là quelqu’un qui m’avait devancée. Un authentique prédécesseur. L’impression d’avoir trouvé un amoureux.”


De l'État Belge à la Belgique fédérale

5 étapes :

  • L’Etat belge est créé en 1830. Sa dernière manifestation “naturelle”, c’est l’Exposition universelle de Bruxelles, en 1958. Oui, l’atomium… 42 millions de visiteurs. Suit l’indépendance du Congo en 1960, pris en main par un dictateur. Et, pour la Belgique, la perte de ses immenses richesses. L’austérité s’impose, et elle engendre pendant l’hiver 1960-61une grève (presque) générale, surtout en Wallonie, où apparaît l’autonomisme Wallon.

  • 1962 : CRÉATION DE LA FRONTIÈRE LINGUISTIQUE : en 1962 la frontière linguistique délimite la Flandre néerlandophone, la Wallonie francophone, Bruxelles bilingue. La Flandre est chrétienne de centre-droit, la Wallonie socialiste.

  • 1963 : LA FLANDRE DÉPASSE ÉCONOMIQUEMENT LA WALLONIE : à partir de 1963 c’est le PIB (par habitant) flamand qui passe devant le Wallon, puis la Flandre décolle économiquement. Le groupe wallon acier-verre-charbon est dépassé par la cohorte de nouvelles PME flamandes ; comme on en voit voit le long des autoroutes.

  • MAI 68 : CRÉATION DE LA “KATHOLIEKE UNIVERSITEIT LEUVEN” : Mai 68 se symbolise en Belgique par une victoire des militants Flamands : la scission de l’Université de Louvain, bilingue, pour créer une Université de Louvain néerlandophone, la Katholieke Universiteit Leuven.

  • 1993 : CRÉATION DE LA BELGIQUE FÉDÉRALE : le pli est pris : en 1970, la 1re réforme de l’état mènera à terme — par 5 réformes au total —, à la Belgique fédérale en 1993. Enfin, en 2001 et 2014, l’essentiel des compétences de l’Etat finissent de basculer aux Régions.

Pour approfondir :

  • Cette information est tirée de l’article “Une histoire de TGV et de tube de dentifrice : de l’Etat national à l’Etat fédéral aujourd’hui”, signé François Brabant, paru dans Septentrion en 2024. https://les-plats-pays.com/article/belgique-1958-1968

  • Parmi les sources francophones, concernant la Belgique et son vécu politique et étatique, citons Wilfried, magazine trimestriel lancé en 2016 par François Brabant, autour de l’Ecole de journalisme de l’Université Catholique de Louvain. Forme : une coopérative, fondée sur le crowfunding. https://www.wilfriedmag.be/

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Photo en tête du site : Courtrai (Kortrijk)

La famille Neirynck est originaire du Courtraisis, précisément de Lendelede,
comme le montrent les recherches généalogiques remarquables menées

par notre (lointain) cousin Jacques Neirynck, mathématicien, essayiste, parlementaire, romancier.

Jacques Neirynck rappelle que la 1re citation de notre nom date du 12e siècle, porté par... une Béguine de Courtrai !

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